La suite de l’histoire, enfin !

Bonjour bonjour !

Pardonnez-nous pour cette loooongue attente. Il se trouve que nous étions partis en vacances en Allemagne pour assister à un mariage. On reste dans le thème, non ? Encore toutes nos félicitations à Gildas et Tanja et merci de nous avoir permis de partager ces moments avec vous. Finalement dans notre petits groupe d’amis, nous serons les derniers à sauter le pas (mais parmi mes cousins/cousines, je serai la première à moins d’une surprise !)

Bon, assez procrastiner. Où en était-on ? Vous vous souvenez, Thomas était reparti de notre second rendez-vous à Tours avec une bise sur la joue parce que j’avais rien compris au film. Forcément, nous avons reparlé de tout ça par textos et par MSN et je lui ai expliqué que je ne lui avais pas volontairement « mis un vent » mais que moi niveau flirt et relation amoureuse, à moins de mettre un gros panneau clignotant « Attention, je vais t’embrasser », je ne pigeais rien. Il m’a répondu qu’il n’avait pas réessayer parce qu’il avait eu peur de perdre un bras … il faut dire que je lui avais expliqué que j’avais pratiqué le kung-fu durant mon séjour au Québec. Courageux mais pas téméraire, le Thomas !
Bref, une belle occasion manquée.

Je sais que je vous avais promis les captures d’écrans des conversations MSN mais voilà, impossible de remettre la main dessus. Sur l’historique que j’ai retrouvé, j’ai les conversations du 30 septembre 2011, mais pas celles, cruciales, du 1er octobre. Thomas m’a fait remarqué qu’à cette époque, mon propre ordinateur portable avait des soucis de batterie et de chargeur, et que je ne le débranchais pas, ou le moins possible. Ma maman n’étant pas là ce week-end là, il est probable que j’aie utilisé son ordinateur pour me connecter. La conversation est perdue … (Oui, j’ai vérifié son ordinateur aussi, au cas où…). Je vais donc rapporter maintenant THE conversation telle que je m’en souviens. Thomas corrigera si ses souvenirs diffèrent. Je précise que les jours précédents Thomas m’avait expliqué deux ou trois choses concernant le fonctionnement des balises html et la gestion des polices sur les sites internet. La conversation a donc lieu le samedi 1er octobre, en fin d’après midi :

Thomas : Tu fais quoi demain ?
Moi: J’ai un cours particulier à donner de 14h à 18h mais sinon rien.
Thomas: Et le midi ?
Moi: rien pourquoi ?
Thomas: Et y’a des restos ouverts le dimanche midi dans ton bled ?
Moi: Heu attends, t’es pas en train de me suggérer que tu vas faire l’aller-retour depuis Poitiers juste pour manger avec moi ?
Thomas: si

Alors là les amis je vous garantis que je suis passé en mode panique. Moi qui trouvais déjà que nos deux premiers rendez-vous avait été presque trop rapprochés l’un de l’autre… savoir qu’il envisageait de faire 400 km juste pour manger avec moi… ça voulait dire que ça devenait sérieux et pour l’allergique de l’engagement que j’étais, y’avait de quoi s’affoler.
Suite de la conversation :

Moi: Mais t’es fou ! Tu ne vas pas faire la route pour qu’on se voit juste le temps de manger. En plus je ne peux pas annuler mon cours (qui avait déjà été annulé la semaine précédente) ! Ça fait trop, fais pas ça.
Thomas: Ça ne me dérange pas la route, j’ai envie de te voir. Le week end prochain on peut pas se voir à cause de ta conf en Allemagne. Ça te dérange si je viens demain ?
Moi: Non, ça me fera plaisir de te voir, mais ça m’embête que ça te fasse faire 400km et qu’en plus je ne puisse pas te consacrer plus de temps.
Thomas: Bon alors je viens. Je serai là vers 11h.
Moi: ok.
Thomas : Par contre je te préviens, c’est pas sur la joue que j’ai l’intention de t’embrasser en arrivant Moi : 🙂 ok !

Voilà, c’est comme ça que ça s’est passé, et c’est pour ça qu’on fête notre anniversaire le 2 octobre !

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Avant la première rencontre : Il m’avait pourtant prévenue !

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En Bleu, c’est moi (Elodie), en Noir, c’est Thomas. Il l’avait pourtant annoncé, qu’il ne parlait pas beaucoup !

Je sais vous vous dites : mais c’est pas ça qu’on veut lire ! On veut la suite ! C’est toujours prévu, y’a juste un tout-petit-mini-maxi problème. Pour le moment je n’ai récupéré qu’une partie de mon historique. Il y a des « trous » dans le fichier et forcément, il manque la conversation du 1er octobre. Et je vais vous dire un secret : c’est pas un hasard si on fête notre anniversaire de zamoureux le 2 octobre !
Encore un peu de patience, Thomas va faire ce qu’il peut et si vraiment cette conversation a disparu dans le grand néant intergalactique, on vous racontera !

Le second rendez-vous, version féminine

Je ne reviendrai pas sur tout ce que Thomas a dit, c’est absolument vrai. Tout s’est bel et bien passé comme cela.

Précisons ce qui me trottait dans la tête dans la voiture. J’avais passé une soirée très agréable, bien plus agréable que le premier rendez-vous. Je regrettais de ne pas avoir encore d’appart à moi à Tours, parce que si j’en avais eu un, je l’aurais invité à prendre un dernier verre chez moi. Et en même temps, je ne savais pas trop quoi faire ni quoi dire. Thomas n’étant pas très expansif (même quand on le laisse parler, ce que je m’étais appliqué à faire ce soir là), je ne savais pas trop comment interpréter son comportement. Il faut dire aussi que je n’étais pas moi-même une grande experte des relations amoureuses et que je ne captais rien à tous ces petits signes subtils qu’on est censé interpréter au début d’une possible relation amoureuse.

On se gare en bas de chez Claire et Thomas se tourne vers moi. je lui dis que j’ai passé une bonne soirée, et quand il s’approche, je lui fais la bise.

J’arrive chez Claire. Forcément je lui raconte toute cette merveilleuse soirée en version longue avec tous les petits détails (« au bar après le resto, j’ai voulu poser ma main sur sa cuisse, mais j’ai pas osé »). Après presque deux heures de conversation (entrecoupées dans la dernière heure de textos à Thomas pour lui dire que j’avais passé une bonne soirée, et que j’espérais que lui aussi), un truc m’interpelle : « Claire, dans la voiture, à la fin… Je crois qu’en fait il a essayé de m’embrasser ».

Merde, j’ai rien compris !

Le second rendez-vous

C’est à mon tour de raconter la suite ; une fois de plus, ce ne sera que le point de vue d’un des deux. Pour l’autre version, il faut demander à Elodie…
Donc, suite à la première rencontre, j’avais passé un bon moment mis à part le fait de n’avoir pas tellement pu m’exprimer ou parler de ce que je suis, ce que j’aime. Je décide donc de rester en contact avec Élodie via Live Messenger (qui existait encore à cette époque, RIP).

Nous voici donc, chacun chez soi à échanger quelques mots sur nos impressions concernant ce premier rendez-vous ; Élodie me dit alors « Tu n’as pas beaucoup parlé, j’aurais aimé que tu parles un peu plus de toi ». Je décide donc de m’expliquer en ces termes : « J’aurais aimé mais il aurait fallu que je puisse en placer une… Chaque fois que j’essayais de parler de moi, tu me coupais pour rebondir sur une histoire qui t’es arrivée. Donne moi un second rendez-vous, et je te parlerai de moi ». Élodie a du réaliser qu’elle avait effectivement été touchée par une subite crise de logorrhée et accepta de me revoir le jeudi suivant, à Tours après le travail.

Nous sommes maintenant Jeudi 24 septembre 2011

Mon second rendez-vous est ce soir, je sors du boulot, passe à la maison me changer, me raser et me coiffer en vue de ma soirée. Je pars donc de Vouillé, direction Tours. Une heure de route pour un dîner, allez courage !

Arrivé sur place, nous cherchons un endroit où aller boire un verre avant le dîner et nous installons place Plumereau. Tout se passe bien, NOUS discutons puis direction un petit restaurant pour un dîner sympathique. Étant grand seigneur, je règle bien évidement la note puis nous poursuivons notre soirée vers un autre bar pour prendre un dernier verre avant de se séparer. Nous retournons ensuite à ma voiture et roulons en direction de l’appartement d’une amie d’Élodie, Claire, chez qui elle passe la nuit.

Je me gare donc devant l’immeuble et vient le moment de se dire au revoir. Sentant que cette soirée s’est bien passée, je décide de tenter ma chance et m’approche pour l’embrasser. Elodie détourne alors la tête et m’offre une bise avant de quitter la voiture. Je ramasse donc ma fierté et rentre chez moi en faisant sur le chemin du retour le bilan de ma soirée :

  • Un aller-retour à Tours par autoroute
  • Deux apéros place Plumereau
  • Un dîner dans un bon retaurant
  • Des cafés ensuite

Une bise offerte et une fierté piétinée. Bon sang, c’est vexant ! C’est sur cette note que finit ce second rendez-vous. Espérons que le troisième sera le bon !

La rencontre

Parce qu’avant le « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », il faut bien commencer par le « Il était une fois… »

Oyez oyez : Ceci est ma version de l’histoire (version longue), avec mon point de vue. Si vous voulez la version masculine, il faut s’adresser à Thomas

Tout commence donc en août 2011 quand une Bridget Jones en devenir (moi) décide qu’elle en a marre de passer ses soirées à lire Jane Austen le soir seule dans son lit avec pour unique compagnie celle du gros chat. Sur un coup de tête (ou de déprime), c’est l’inscription sur Meetic.

Au début, je n’ai pas beaucoup de critères, mais j’y tiens: le prétendant devra résider dans un rayon de 100km autour de Tours, ne pas être allergique aux chats et ne pas fumer. Non non non, jamais je ne sortirai avec un fumeur ! Si possible sans enfant et avec un minimum de maîtrise de la langue française (quelques approches du type « slt, sa te diré de prendre un ver ac moi ? » ont ainsi été jetées aux oubliettes sans plus de remords).

Après quelques jours, j’entre en contact avec un garçon qui parait très gentil. Il s’appelle Stéphane et est ingénieur chez EDF. Nous prévoyons de nous rencontrer pour prendre un verre. Deux jours avant le fameux rendez-vous, mon corps m’envoie un signe du destin : je me réveille avec une crise d’urticaire généralisée. Elle va durer 15 jours, et forcément, hors de question d’aller à un premier rendez-vous couverte de plaques rouges… Entre temps Stéphane (qui avait l’air sceptique sur la raison qui a fait que j’ai annulé la rencontre) part en vacances. Pas vraiment perturbée, je me rend compte que mon profil a été visité par LDMBatman (tiens, un geek). La photo n’est pas repoussante et il a pris la peine de remplir mon « quizz », auquel il a obtenu un nombre respectable de « bonnes » réponses. Je réponds donc à son message m’invitant à venir discuter sur le chat. J’apprends que Batman s’appelle en fait Thomas, et qu’il est informaticien. Nous échangeons des banalités, et après quelques jours, décidons de nous rencontrer. Le rendez-vous est fixé pour un début d’après-midi, un dimanche de début septembre, à Blois. Je me fais toute belle, et je me maquille aussi. J’arrive au rendez-vous et là je découvre mon rencard : Thomas, pas coiffé, pas rasé et pas particulièrement bien habillé….booooon. J’essaie de ne pas montrer que la première impression ne m’emballe pas des masses. Sur la photo de profil meetic, il était en costume pour le travail donc forcément la comparaison n’est pas à son avantage. Surtout que quelques temps plus tard il me dira qu’il a fait un « détour » par Blois en rentrant de La Rivière…

Puisqu’il fait beau, nous nous installons à la terrasse d’un bar et là, c’est le drame : Thomas sort un paquet de cigarettes. IL FUME !!! Des Gauloises en plus ! Aïe, ça part vraiment mal ce rendez-vous ! Je vais vous faire une confession : si ça avait été des gauloises sans filtres, notre histoire se serait arrêtée là. La conversation s’engage. Je parle. Je parle beaucoup même. Je meuble parce que Thomas ne parle pas beaucoup. On termine nos verres, et on va se promener. On passe devant le château et je lui montre les dragons de la maison de la magie (connaissant maintenant son amour pour ces petites bêtes, j’ai dû marquer un point à ce moment là). On finit par se poser au milieu des grands escaliers Denis Papin. Je cause tellement que je lui explique même qui était Denis Papin. Vingt minutes plus tard, un groupe de touristes nous demande de les prendre en photo. Thomas demande « Devant la statue de Denis Papin ? » et le touriste répond « Ah ! On reconnait les vrais Blésois ! »…. Mon oeil !

Mine de rien, l’après-midi touche à sa fin. Il est bientôt 18h et Thomas me propose de rester pour aller manger ensemble. Zut, je n’ai pas envie. Un bref calcul mental me fait réaliser que j’ai épuisé tous les sujets de conversation possibles et j’ai peur que la soirée ne soit longue. En plus, IL FUME ! Je décline l’invitation à diner avec une excuse qui devait sentir le moisi à 20km « Heu, ça ne va pas être possible, ma mère est toute seule pour manger ce soir, et je lui ai promis de manger avec elle » (un coup de fil et ma petite maman aurait été ravie de savoir que je restais manger). Du coup, on retourne aux voitures et on se sépare sans prévoir de second rendez-vous.

Je rentre à Beaugency. Ma mère me questionne, elle veut tout savoir : « Alors ??? »

Ma réponse : « Il est gentil, mais je ne pense pas qu’on va se revoir. En plus, il fume. »

Prochain épisode : le deuxième rendez-vous.

Now in English : grande_bretagne_1606